La question d’une communication responsable et éthique occupe une place importante dans la sphère des ONG. Viennent s’y greffer les débats sur la digitalisation et la dématérialisation. Certains parlent d’un risque de « kodakisation », à l’image d’une transition ratée de l’argentique vers le numérique. Pas facile pour les ONG de s’approprier les outils digitaux sans marginaliser leurs valeurs citoyennes. Les « influenceurs », acteurs majeurs au service des marques, ont mis la main sur une partie du monde associatif, laissant entendre qu’un marketing social et solidaire était possible, voire nécessaire.
Comment concilier émancipation sociale et pratique d’une communication digitale à forte connotation commerciale ? Un questionnement qui fut au cœur des Rencontres de la communication solidaire, dont vous trouverez ici une restitution par les stagiaires de la filière communication de l’Émi.
François Longérinas, directeur général de l’Émi, coopérative de formation professionnelle