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Communication événementielle : réinventer les pratiques des ONG
LES PETITS DEJ’ DE LA COMMUNICATION
Compte rendu pratique
Intervenants :
- David Giffar, président du groupe Alternat Développement
- Luc Barruet, fondateur et directeur de Solidarité Sida
- Romain Achard, directeur associé de Nouveau Jour
Animateur :
- Julien Bayou, chargé de mission Coordination SUD
La communication événementielle n’a pas aujourd’hui de définition stricte. Dans les faits, elle englobe un ensemble d’actions parfois très éloignées – festival, conférence, happening ou même encore campagne de marketing alternatif – mais dont la finalité est identique : « créer l’événement ».
L’objectif de ce petit-dej’ était de faire un tour d’horizon de ces actions et des moyens nécessaires pour les mettre en œuvre, et de montrer que celles-ci peuvent s’appliquer aux ONG et à leurs objectifs de communication : sensibiliser, médiatiser et collecter des fonds.
Communication événementielle : de quoi parle t’on ?
Intervention de David Giffar
David Giffar livre son expérience au sein des différentes structures du groupe Alternat-développement qui
interviennent dans le secteur de l’événementiel : traiteur équitable, location de voitures propres avec
chauffeurs en insertion… et surtout de l’Usine, fabrique d’événements, et d’Alternacom, agence de
communication événementielle.
Il existe plusieurs modes de communication événementielle :
- la communication produit : communiquer sur une action (un lancement, une campagne…)
- la communication institutionnelle : communiquer pour promouvoir l’image de sa structure
- la communication réseau
La communication événementielle doit s’intégrer au plan de communication et répondre au mêmes logiques que les autres modes : avoir une réflexion sur l’annonceur, sur la cible de communication et sur la déclinaison du message.
Bien avant de rentrer dans la phase de production, il faut donc mener un travail de réflexion en amont, comme pour toutes actions de communication. A cette étape, pour réussir à créer l’événement, il faut veiller à se différencier des autres. Car mêmes les ONG évoluent dans un univers concurrentiel, où l’on crée l’événement en étant original.
Mener à bien une stratégie de communication événementielle
Intervention de Luc Barruet
Luc Barruet donne une série de conseils aux ONG qui souhaite se lancer dans l’organisation d’événement :
- s’assurer de la visibilité de la structure et du message : pendant longtemps, les Solidays étaient plus connues que Solidarité Sida et/ou identifiées aux partenaires financiers de l’événement. Quel est le retour sur investissement dans ce cas ? Quel impact du message ?
- Il faut donner du sens à un événement. Trop souvent, les moyens sont concentrés sur la partie production de l’événement. Les objectifs fixés au départ, les valeurs à faire passer sont souvent oubliées en cours de route et la structure se retrouve à faire de l’événement pour faire de l’événement. Il rejoint sur ce point l ‘intervention de David Giffar : l’étape la plus importante dans l’événementiel est en amont, particulièrement pour les ONG.
- s’assurer de la maîtrise de l’ensemble des étapes. Cette remarque est liée au sens. Une ONG ne peut accepter n’importe quel partenariat événementiel. Dans chacun de ces partenariats, elle doit s’assurer de la maîtrise de l’ensemble des étapes, même du moindre détail, pour conserver le sens qu’elle souhaite donner à cet événement.
- L’articulation avec la communication interne. Un événement est également l’occasion de mobiliser en interne. Associer chacune des parties prenantes –bénévoles, partenaires, salariés… -, c’est apporter une reconnaissance, un moment de plaisir à chacun d’eux, et ainsi permettre de lancer d’autres projets, ou de les aiguiller sur des actions moins motivantes au premier abord
Nouvelles formes de communication événementielle : une opportunité à saisir ?
Romain Achard intervient au titre de l’agence Nouveau jour, spécialisée dans les nouvelles formes de marketing. Il illustre son propos notamment par une action menée pour la marque Célio : les Shopenboys. Son constat était simple : la majorité des acheteurs de ces magasins de vêtements pour homme étaient des acheteuses, des femmes achetant des vêtements pour leur petit ami, mari…mais, ne connaissant pas toujours la taille de ce dernier. L’agence a donc créé les Shopenboys, mannequins vivants de toutes les tailles. Ainsi au lieu de parler directement de la marque ou du produit, l’agence s’est servie de ce constat en pointant du doigt un fait qui touche les gens dans leur vie de tous les jours, créant ainsi un sentiment
d’identification, de proximité en plus de l’originalité de l’action en elle-même.
Romain Achard tire de cet exemple plusieurs leçons qui peuvent s’appliquer aux ONG :
- Pour chaque campagne, il faut dans un premier temps trouver « l’aspérité », la différence qui permettra de se démarquer ; la petite chose qui serve de « déclic » dans l’esprit du public et bousculera les choses..
- Dans un deuxième temps, c’est cette aspérité qui servira d’axe différenciant de communication et qui suscitera la curiosité et l’intérêt des « influenceurs » (médias)
- Il s’agit ensuite de construire des micro-événements pour qu’ils soient relayés dans les médias. Romain Achard suggère également de passer d’abord part la presse locale pour créer un bruit de fond, et attirer ainsi la presse nationale. L’événement doit pour cela être en adéquation avec les attentes des journalistes.
Ces micro-événements présentent l’avantage d’avoir un coût limité, assurant ainsi un bon retour sur investissement.
Dans le cas précis des ONG, il faut au cours de ces micro-événements donner la possibilité à la cible de s’identifier au message, à la vie du personnage mis en scène. C’est ce qu’il démontre au travers de nombreux exemples, notamment celui des enfants de Don Quichotte (www.lesenfantsdedonquichotte.org/). Cette association invite les passants à venir vivre le temps d’une nuit sous une tente, pour leur faire prendre conscience de la situation des SDF et la médiatiser.
Finalement, il conclut sur la même remarque que les deux autres intervenants : les nouvelles pratiques du marketing renouvellent l’approche de l’événementiel par le travail de différenciation qui s’effectue encore une fois en amont.
Pour aller plus loin…
Ouvrages
- Arnaud du Moulin de Labarthète, la communication événementielle, édition Dumods, 2005, 152 pages.
- W. Perkins, L’Evénementiel, une communication sans limite… ou presque : Expériences, principes et
- réflexions, Edition Histoires d’être, 2003, 221 pages
Sites Internet
- Alternacom : www.alterna-com.com
- Nouveau Jour : www.nouveaujour.fr
- Les agitateurs de solidarité, nouveautés et tendances de la com solidaire : www.agitateursdesolidarite.org
Le 2ème Grand Prix de la Communication Solidaire
Le Grand Prix de la communication solidaire 2006 a été décerné au Collectif Sida Grande Cause 2005 et à l’agence Euro RSCG C&O.
Antoine Sfeir « Les médias ont une grande part de responsabilité dans la mauvaise idée que se font les populations occidentales des musulmans »
Antoine Sfeir, né le 25 novembre 1948 à Beyrouth (Liban) est un écrivain, politologue et journaliste libanais vivant en France. Il a acquis la nationalité française en 1980.
Visibilité sur le web, bonnes pratiques et nouvelles tendances
Intervenants :
- Lucie Castex, consultante en nouvelles technologies et auteure d’une étude sur les nouvelles
- formes d’engagement en ligne dans le secteur de la solidarité
- Benoit Tersiguel, Directeur du site mubility.com, expert blog.
- Dominique Lê Van Truoc, directeur de la communication de Handicap International.
Animateur :
- Jean-Philippe Teboul, Vice-Président de Déclic
Une nouvelle « bulle internet » commence à se préciser, autour de la notion très floue de Web 2.0. On regroupe sous ce terme les nouvelles générations de sites internet, selon des critères qui sont très loin de faire consensus car il est difficile de les définir et chacun y va de son interprétation. La définition la plus répandue serait : « Le web 2.0 se caractérise par une implication bien plus forte des utilisateurs qui vont participer à la valeur d’un site ».
La seule application concrète du phénomène Web 2.0 est une spectaculaire valorisation des sociétés qui s’en revendiquent, comme Youtube.com, qui vient d’être rachetée par Google. Mais contrairement à ce que l’on peut lire dans les médias, il n’y a rien de nouveau dans cette technologie qui existe en réalité depuis 3 ans. C’est l’usage qui en est fait qui est « Web 2.0 », par exemple pour NetVibes (www.netvibes.com), qui en est l’archétype.
Définition du Web 2.0 d’après « Dannah Boyd (chercheuse en sociologie) Dannah Boyd s’intéresse moins à la distinction machines/humains qu’à la “glocalisation” : la glocalisation c’est quand un produit global est également adapté auxparticularités locales, quand il restitue à la globalisation sa dimension sociale. En mettant en avant, par exemple, les Folksonomies qui permettent d’ajouter des mots clefs à des contenus, ou le rôle du remix, elle s’intéresse aux “nouvelles structures de réseau qui émergent des structures globales et locales”. Le web 2.0 donne aux gens la possibilité de trouver, organiser, partager et créer de l’information d’une manière à la fois personnelle et globalement accessible. Il est alors entendu comme une “variation structurale dans l’écoulement de l’information”.
Le web se dirigerait donc vers une »individualisation enrichie de l’expérience utilisateur » : une « bloggisation » de tout l’internet ! Ce phénomène est prévisible car Internet a mûri, le nombre d’utilisateurs a atteint une masse critique, et ses usages se rapprochent de plus en plus de ceux de la société. Les évolutions « web 2.0 » sont donc à la fois les conséquences d’une individualisation à marche forcée et de son corollaire, une mise en avant du partage de connaissances et de la collaboration chers au « village global ».
On peut légitimement s’attendre à un appauvrissement volontaire du contenu de certains sites, cherchant à se mettre à niveau du consommateur, un peu comme le nivellement vers le bas que vécut progressivement la télévision, et parallèlement à une montée en puissance d’expériences réussies de travail collaboratif pour d’autres…
Les évolutions « web 2.0 » des sites internet méritent étude, ne serait-ce que sociologiquement :
- contenu du site structuré par niveaux selon la cible (« visiteur, sympathisant, donateur, militant » pour un site d’ONG)
- mise en avant de l’interaction la plus large possible avec le visiteur sous forme :
- de contenu (« participez à la vie du site », « envoyez-nous vos contributions »)
- de collaboration (mode Wiki, « éditez cet article »)
- de dialogue (« répondez à cet article », « participez au forum »)
- financière (« donnez », « adhérez »)
- d’appel au relai (« aidez nous à faire connaître ce site »)…
- Utilisation de technologies qui permettent de fidéliser le visiteur au site :
- inscriptions
- mailings
- flux RSS
ONG et internet, état des lieux
Intervention de Lucie Castex.
La première partie de l’exposé a commencé par un classement fonctionnel des sites d’ONG, basée sur une analyse du rôle qu’y joue le visiteur.
On peut retenir 3 fonctions principales:
- Vitrine institutionnelle (= »site plaquette »): présentation verticale de la structure
- Recherche de ressources: paiement en ligne, don en ligne, appel à bénévolat
- Travail collaboratif : partage de ressources militantes, wiki, forum…
On note que rares sont les sites couvrant les 3 fonctions, et qu’il est culturellement plus difficile qu’ailleurs, dans les ONG, de remettre en question l’existant, à la fois par manque de ressources, et pour des raisons structurelles, notamment les inerties dues au manque d’intérêt des structures dirigeantes pour les TIC.
La structuration du contenu, à part pour quelques grosses ONG (Greenpeace, Handicap International, ACF), est souvent teintée d’amateurisme, brouillonne et « verticale ».
D’autre part, on note qu’il n’existe aucune « communauté sociale » (blog collaboratif, forum transversal ou autre) reliant les acteurs d’ONG, alors que des communautés de ce type relient quasiment toutes les autres activités humaines, du tuning au militantisme strictement politique, ce qui serait un signe de sous-utilisation des ressources de l’internet par le secteur.
Mener à bien une campagne web
Intervention de Dominique Lê Van Truoc, illustration à partir du site de la campagne sur les Bombes à
sous-munition (BASM) : www.sousmunitions.org/home/home.php
La stratégie de communication bâtie autour de la campagne BASM est un succès. Celle-ci a été
conçue en plusieurs étapes :
- Développement d’un mini-site dédié au thème
- Lancement faisant appel à tous les mass-medias possibles (jusque l’émission de télévision l »a Méthode Cauet »), recrutement de « relais d’opinions » sur internet en écumant les blogs, mise à contribution de célébrités en promotion… pour faire un maximum de bruit autour du site
- Parallèlement, lancement d’une campagne d’affichage nationale et de pub dans la presse
- Diffusion d’« interviews » clefs en main aux journalistes, en privilégiant la forme (« mieux vaut un texte simple, écrit en direct par un témoin d’une catastrophe, qu’une analyse complexe »)
- Mise en ligne de petites vidéos et autres fonds d’écran, appels à participation… et même un psychotest (www.sousmunitions.org/engagezvous/index.php).
Le nombre de visiteurs est contrôlé quotidiennement et afin de mieux connaitre leurs internautes, Handicap utilise la méthode du profiling.
L’internet de demain: quelles opportunités pour les ONG ?
Intervention de Benoit Tersiguel
Cette intervention présentait quelques idées amélioration de la communication des ONG sur internet. Plusieurs idées ont été présentées : flux RSS, paiement en ligne, utilisation des forums sur quelques thèmes, utilisation d’un CMS (logiciel de gestion de contenu) comme SPIP (système de publication pour internet), utilisation d’un module de statistiques, mises en lignes décentralisées, etc.
Pour aller plus loin
Pistes d’action :
Dans les idées énoncées lors de cette rencontre, plusieurs points sont à retenir pour dynamiser son
site internet :
- mise en place d’un mini-site pour contourner l’inertie structurelle lors d’une campagne, qui permet le montage ponctuel d’une équipe dédiée et un archivage simplifié ; possibilité également de dégager plus facilement une identité visuelle propre à la campagne
- utilisation de supports humoristiques ou décalés sous forme de vidéos pour appuyer
- les campagnes
- recours à l’image ou au son dès que cela est possible, diffusion des contenus « lourds » en utilisant les réseaux « peer to peer » (réseau d’échange et de partage de fichiers entre internautes)
- envisager plusieurs niveaux de navigation sur le site officiel en fonction du profil des internautes afin de faciliter l’accès
Ouvrages :
- Anne-Laure Quatravaux et Dominique Quatravaux, Réussir un site web d’association…avec des outils gratuits, Collection Accès libre, Ed. Eyrolles, 2004, 280 pages.
- Fabien Granjon, L’Internet militant : Mouvement social et usage des réseaux télématiques, Ed. Apogée, 200, 189 pages.
- Loic Le Meur et Laurence Beauvais, Blog pour les pros, Coll. Planète Internet, Ed. Dunod, 2005, 268 pages
- Seth Godin, Les secrets du marketing viral, Ed Maxima, 2001, 194 pages
Revue
- Courrier International, Dossier spécial « La révolution Web 2.0, Quand le Net devient une communauté », N° 826 du 31 aout au 6 septembre 2006.
Mémoire
- Lucie Castex-Flament, De l’information vers l’action en ligne : les dispositifs de e-petition des grandes ONG en France. Les apports d’un outil transversal pour l’optimisation du processus de lobbying citoyen, mémoire sous la direction de M. Gonzague Chastenet de Géry, 2006
- Stéphanie Dupont, Les enjeux d’Internet dans la communication des ONG, mémoire sous la direction de A. Rufino, 2002
Site internet
- Framasoft : site internet collaboratif dont le sujet est le logiciel libre et son état d’esprit. Il a pour objectif principal de faire découvrir le logiciel libre au plus large public. Il propose ainsi un vaste annuaire classé et commenté de plusieurs centaines de logiciels libres régulièrement mis à jour, mais également des tutoriels, des espaces de discussion et des articles de fond. www.framasoft.net/article3050.html
Création du Prix du Public en partenariat avec Novatris
Dans le cadre du 2ème Grand Prix de la Communication Solidaire, Communication Sans Frontières ®
(CSF) crée le prix du Public en partenariat avec Novatris. Ce partenariat est une innovation majeure dans la mesure ou pour la première fois le public va pouvoir exprimer ses préfér ences dans un grand prix national à propos de campagnes qui font directement appel à sa sensibilité, son intelligence, où son porte monnaie…
Un échantillon représentatif de la population française sera interrogé sur une sélection de campagnes d’affichage
diffusées entre le 1er juillet 2005 et le 31 août 2006, sélection opérée par Communication Sans Frontières en
fonction de critères de choix similaires à l’ensemble des autres prix du Grand Prix de la Communication Solidaire.
Ce prix du Public vient compléter la nouvelle panoplie des catégories dans lesquelles les organisations et leurs
agences peuvent concourir. En effet Communication Sans Frontières à ouvert pour la première fois cette année,
en complément des catégories TV, Presse, Radio, Affichage une catégorie Internet.
A propos de Novatris
Fondé en 1995, véritable précurseur, Novatris a mis au point un concept et une méthodologie innovants pour la réalisation d’études qualitatives et quantitatives, rapides, précises et directes via Internet. Avec plus de 1,5 M de questionnaires annuels recueillis et le plus grand panel d’internautes en Europe, Novatris met ainsi toute son expertise au service des entrepris es comme des instituts d’étude.
Novatris, c’est le Le plus grand panel d’Internautes en Europe (2 000 000 d’Internautes européens dont 600 000 français. Les 2 000 000 de volontaires connectés constituent le panel le plus riche et le plus qualifié d’Europe). Novatris a notamment été choisi, en 2003, par France Télévisions pour mettre en place son « baromètre qualitatif de mesure de la satisfaction des téléspectateurs ». Depuis Mars 2004 Novatris a rejoint le groupe américain Harris Interactive inc., N°1 mondial des études interactives. Membre du Syntec, de l’ESOMAR, du ‘Club Etudes et Internet’ et de l’IAB (France et UK) www.novatris.fr
Ouverture des inscriptions pour le 2ème Grand Prix de la Communication Solidaire organisé par Communication Sans Frontières
Un Grand Prix exclusivement dédié aux cam pagnes de communication du tiers secteur pour la deuxième année consécutive.
Après le succès de la 1 ère édition le 5 décembre dernier, Communication Sans Frontières (CSF),
association humanitaire de professionnels de la communication, des médias et du marketing annonce l’ouverture des inscriptions 2ème Grand Prix de la Communication Solidaire, dans le but de récompenser les professionnels de la communication et les acteurs du secteur solidaire pour la qualité et l’éthique de leur travail.
Généralement reléguée au rayon « grandes causes », la communication du tiers secteur n’en reste pas moins l’une des plus créatives et des plus essentielles dans les sociétés qui cherchent à voir les causes humaines reprendre force et vigueur face à des communications commerciales omniprésentes.
Les agences de communication, les associations et organisations de solidarité internationale, les fondations, les institutions publiques ou privées, qui ont conçu et exploité des campagnes de communication média entre le 1er juillet 2005 et le 31 août 2006, sans distinction d’origine géographique, pourront y participer. Les campagnes ne pourront concourir que si elles répondent à des objectifs mettant en jeu la citoyenneté, la solidarité, le caritatif, le commerce équitable, le développement durable, une grande cause ou une cause d’intérêt général ou publique.
Les campagnes Presse, Télévision, Radio, Cinéma, Affichage et nouveau pour l’édition 2006, Internet, pourront prétendre aux récompenses qui seront décernées par un jury de 10 membres composé comme suit :
- 2 personnes issues du monde des organismes ou associations de solidarité
- 2 personnes issues de la communication et de la publicité,
- 2 personnes issues des médias,
- 2 personnes issues du multimédia,
- 2 personnes issues du monde de l’entreprise,
La Présidence du jury sera choisie parmi les membres du jury. La composition du jury du Grand Prix de la Communication Solidaire, ainsi que la date exacte de remise (en décembre 2006) et le lieu de la cérémonie, seront communiqués ultérieurement. Le Public Système partenaire pour la deuxième année consécutive s’occupera de toute l’organisation du Grand Prix de la Communication Solidaire.
Par ailleurs, une campagne de communication réalisée par l’agence de publicité Nouvel Eldorado, orchestrée par l’agence de RP Précision, mécènes toutes les deux de CSF, et avec le travail gracieux du photographe Baptiste Lignel, sort également ce jour.
Toutes les modalités de participation à ce Grand Prix sont disponibles sur cette page.
Indépendantes les ONG ?
On dit souvent que l’humanitaire et le développement international sont devenus une véritable industrie, voire une vache à lait. S’il est vrai que les sommes gérées par les ONG sont plus imposantes que jamais, le nombre d’aspirants à la course aux fonds publics et privés se multiplie, créant une compétition bien réelle entre ces organisations caritatives qui poursuivent pourtant des idéaux semblables.
François Fatoux « Les ONG possèdent des compétences qui font souvent défaut aux entreprises »
Depuis juin 2000, François Fatoux est délégué général de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (ORSE), dans lequel sont représentés l’ensemble des fonds éthiques français, des grandes entreprises, des organismes professionnels et sociaux, des ONG et les différentes confédérations syndicales.
Rapport spécial relatif à l’aide humanitaire apportée par la Commission européenne en réponse au tsunami
Un rapport accompagné des réponses de la Commission.