Visages de la générosité
Les Visages de la Générosité sont des portraits de donateurs. Ils ont pour ambition d’éclairer, par la reconstitution de parcours de vie, les choix effectués par ces acteurs de la générosité publique.
Les Visages de la Générosité sont des portraits de donateurs. Ils ont pour ambition d’éclairer, par la reconstitution de parcours de vie, les choix effectués par ces acteurs de la générosité publique.
Bien qu’elle soit un mot ancien, la réputation refait surface depuis une vingtaine d’années dans la sphère économique au point d’être aujourd’hui intégrée comme un élément majeur de la stratégie commerciale des entreprises. L’importance prise par le marché boursier, le développement considérable des canaux de communication et la dimension d’acteur social prise par l’entreprise depuis les années 1980 obligent les multinationales à se préoccuper de leur réputation. Il semble donc que l’activité d’une entreprise, voire parfois sa survie, repose aujourd’hui largement sur sa réputation, capital immatériel d’importance.
Résultats d’un sondage réalisé du 27 avril au 09 mai 2006 auprès d’un échantillon de 1990 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. La représentativité de l’échantillon et été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu en face à face au domicile des personnes interrogées.
À l’heure où toutes les crises médiatiques d’ampleur liées à la santé s’indexent sur la peur et que la France reste l’un des derniers pays à ne pas avoir pris des interdictions totales de fumer dans les lieux publics, Karine GALLOPEL, maître de conférences à l’Institut de Gestion de Rennes (IGR-IAE) et au Centre de Recherche en Management (CREM, UMR CNRS), membre de la commission nationale « information et prévention » de la Ligue Nationale Contre le Cancer et membre du Conseil d’Administration du Comité National Contre le Tabac s’est interrogée au sujet par le prisme du tabac.
Plus précisément, après avoir résumé les modèles théoriques de l’influence de la peur sur les réactions des consommateurs, une expérimentation menée sur 489 étudiants est présentée. Les conclusions de cette étude sont riches en enseigne-ment. En effet, elles révèlent que la peur est efficace pour inciter des non-fumeurs à ne pas fumer et des fumeurs à diminuer leur consommation tabagique. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’arrêt du tabac, un message phobique doit être accompagné d’un message de soutien qui rassure le fumeur quant à sa capacité à arrêter de fumer.
Le Mécénat d’entreprise est une forme de générosité privée qui tend à se développer de plus en plus. Dans la diversification de leurs ressources, les organismes faisant appel à la générosité du public trouve dans le mécénat une ressource non négligeable. Du point de vue des entreprises, le mécénat est un moyen dans la mise en place de la responsabilité sociétale des entreprises.
Le Code d’éthique relatif à la collecte de fonds et à la responsabilité financière a été créé par Imagine Canada (précédemment le Centre canadien de philanthropie) en consultation avec des dirigeants d’organismes de bienfaisance de tout le Canada. Il vise principalement à garantir aux donateurs l’intégrité et la transparence des organismes de bienfaisance qui sollicitent et reçoivent leur appui financier.
Petit Déj’ du 25 avril 2006, aux Ateliers Varans.
Intervenants :
Animateur : Vincent David
Face aux institutions, aux entreprises, aux politiques et aux syndicats, les ONG arrivent premières dans le cœur des Français quelque soit leur activité (sondage TMO[1] d’octobre 2005) : environnement et protection de la nature, santé et aide humanitaire, aide au développement et droits de l’homme.
Cependant, si les ONG jouissent d’une bonne image auprès de l’opinion publique, elles ont toujours besoin de l’appui des médias pour faire passer leurs messages et continuer à sensibiliser le public aux problématiques qui les préoccupent quotidiennement. Or force est de constater que leur actualité ne constitue pas celle des médias. En prenant en compte les contraintes, les besoins et les attentes de chacun, comment faire pour que les informations relatives à la solidarité internationale soient relayées et diffusées de manière régulière et objective ?
Principales sources d’information des médias pour traiter des sujets relatifs à la solidarité internationale :
Les choix éditoriaux sont liés aux attentes du public (à l’audimat et aux ventes) qui se dit lassé par les sujets anxiogènes et misérabilistes. Même si paradoxalement, ce sont ces mêmes sujets difficiles, « chocs », qui sont traités en priorité par les médias.
Dans la logique médiatique, plus les sujets sont en liens avec l’actualité (crises humanitaires plutôt que projets de développement) et se rapprochent des préoccupations quotidiennes du public (phénomène d’identification, ex : Tsunami) plus l’information sera susceptible d’être reprise.
Les rédactions sont soumises à des restrictions budgétaires, qui les contraignent à minimiser le traitement coûteux de sujets lointains. Les sujets internationaux ou humanitaires sont pris en compte lorsque l’importance de l’événement justifie les frais de déplacement.
Ce manque de moyens pèse également sur la maîtrise du sujet traité : le travail d’investigation et d’analyse à fournir, pour bien mesurer les impacts et les conséquences d’une crise humanitaire ou d’un processus de développement, nécessite du temps dont ne disposent pas toujours les journalistes.
Le journaliste choisit son sujet et le soumet lors de la conférence de rédaction, tenue de manière quotidienne ou hebdomadaire en fonction de la périodicité du média. La décision revient alors au rédacteur en chef qui statue en dernier sur la possibilité de traiter et diffuser ledit sujet.
La solidarité internationale est un thème transversal avec différentes entrées (thématiques, géographiques, etc.) susceptible d’être traitée par plusieurs services au sein d’un même média (social, monde, économie, informations générales, etc.). Or, il peut survenir que les services entre eux se retrouvent en compétition pour traiter d’un sujet donné.
Ci-dessous, quelques pistes évoquées par les ONG et médias présents lors de la rencontre. Prémices de la mise en place d’un partenariat ONG/Médias dans la perspective de renforcer la visibilité des acteurs de la solidarité internationale et de leurs actions.
Mettre en place un système de co-financements, déjà employé par certaines ONG, pour pallier aux problèmes budgétaires que rencontrent les rédactions en ce qui concerne l’envoi de reporters sur le terrain. L’ONG prend alors en charge tout ou une partie des frais des journalistes : billet d’avion, hébergement, transport et encadrement sur place, etc. Mais se pose alors un vrai problème déontologique. Comment un journaliste peut-il être objectif sur la situation d’un pays ou sur l’action d’une ONG quand il est financé par elle même ? Qu’est-ce que l’ONG attend véritablement d’un journaliste quand elle agit de la sorte ? Une des solutions serait de mettre en place un véritable contrat de réciprocité respectant les objectifs, les intérêts et contraintes de chacun.
Il serait dédié à la solidarité internationale, présidé par un « comité stratégique éthique ». Les orientations de l’émission et les sujets abordés seraient alors choisis conjointement par des journalistes et par des personnalités du monde de la solidarité internationale (Proposition émanant de Joy Banerjee, journaliste à France 3).
Ces initiatives sont déjà utilisées par certaines ONG. Elles interviennent alors dans des modules de formation et proposent aux étudiants de travailler sur des thématiques de la solidarité internationale (Exemple DCC).
Se constituer un fichier presse avec les contacts des journalistes qui seront prêts à défendre le sujet que l’ONG souhaite médiatiser. Pour cela, identifier au sein des rédactions les journalistes qui travaillent sur la thématique en lien avec son activité et garder à l’esprit le turn-over des journalistes au sein des rédactions.
Etre une source d’information fiable
Utiliser les actions et activités de l’ONG pouvant être en lien avec l’actualité
Par exemple, une actualité sur la sécheresse est l’occasion d’évoquer les problématiques de réchauffement climatique.
Depuis septembre 2005, Cécile Sportis est directrice du Bureau de Liaison de Paris du PAM, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies qu’elle rejoignit à Rome en 2002. Elle fût précédemment d irectrice adjointe de la division de la communication, du département de la mobilisation des ressources de cet organisme dans la capitale italienne. Elle occupa par ailleurs, toujours pour le PAM, le poste de directrice adjointe de la division des relations avec les donateurs du même département et fût chef du service de la mobilisation des ressources (Europe, Moyen Orient et Afrique).
Le progrès économique et industriel n’a pas encore permis d’éradiquer la détresse humaine : de nombreux pays sont touchés par la famine, les guerres, la pauvreté, le non-respect des droits de l’Homme ou encore des troubles écologiques majeurs. Ces situations de crise constituent des enjeux planétaires. Au-delà des gouvernements, elles concernent la société civile mondiale.